Quelles solutions de financement alternatives pour les start-ups et PME ?

Dans le contexte de crise économique actuelle, découvrez le récapitulatif du workshop organisé par Fleet et Silvr autour des cas d’usage chez Supermood.

Contexte

Fleet a organisé un workshop sur les « solutions de financement alternatives pour les start-up et PME ». Était présent Martin Leveau (VP Finance chez Fleet), Kevin Bourgeois (CEO et co-fondateur de Supermood) et Clémence Rivoire (Investment Associate chez Silvr).Ils ont dressé le constat autour de l’évolution des valeurs Tech depuis le début de l’année 2022, et les méthodes alternatives pour se financer (face à celles classiques). Retrouvez le replay du webinar par ici, et pour une revue complète de ce webinar, c’est par là.

Fleet pour avoir de quoi naviguer sereinement

Martin Leveau représente Fleet : l’offre 100 % B2B de Device-as-a-Service. Fleet loue du matériel informatique (ordinateurs, smartphones et tablettes) à tous types d’entreprises sur une période de 3 ans. C’est aussi l’accès à un dashboard — leur cockpit — pour gérer sa flotte (« fleet » en Anglais) et un service client unique.

Silvr, le Revenue-Based Financing comme levier de croissance

Clémence Rivoire est Investment Associate che — la solution basée sur la data pour les entreprises repeat-based (DNVB, e-commerce…) et celles qui génèrent des revenus récurrents (SaaS). Son équipe et elle s’occupent de rencontrer les entrepreneurs, de comprendre leurs besoins et leurs situations. Elle lance une analyse fondée sur plus de 100 data points. De là, Silvr propose un financement en 24 heures allant de 10K€ à 10M€, et sans dilution.

Supermood, la plateforme pour être à l’écoute de vos équipes

Kevin Bourgeois est CEO et co-fondateur de Supermood. Ce SaaS permet aux entreprises de rassembler et créer des listes de feedbacks internes. Ces avis sont cruciaux pour faire évoluer son entreprise dans la bonne direction, celle désirée par les collaborateurs. L’éditeur SaaS compte 45 collaborateurs.

Silvr, Supermood et Fleet

Le constat : les financements et les revalorisations Tech en berne

Constat macro : revalorisation du secteur, désintérêt et inflation

Le système de financement des start-ups et PME a connu un rise and fall. Les investissements dans la (French) Tech retombent en effet à un niveau « plus normal ». Après un début d’année 2022 en fanfare avec près de 9,6B€ levés, le marché subit une hausse des taux d’intérêt et une grande baisse de la valorisation des boîtes cotées Tech.

Pour justifier ces changements, Kevin Bourgeois de rappeler qu’il y a un retrait partiel (voire total dans certains cas) d’acteurs VC qui fuient « des valorisations délirantes ». Le CEO de Supermood explique qu’à titre personnel, il a « investi l’an passé dans une boîte qui a été valorisée à 20 voire 30 son CA. Alors qu’aujourd’hui, pour investir dans cette même boîte, le marché la valorise à peine à 10 fois son CA. »

De plus, la tendance économique inflationniste touche directement les consommateurs et le secteur B2C, mais a un effet domino sur le monde de la Tech et les acteurs B2B : en cause notamment la guerre en Ukraine, la Covid-19, et une instabilité économique devenue presque constante.

Une visibilité et un runway qui sont raccourcis

La valorisation est donc moindre, mais la dilution reste similaire. Cela coûte donc plus cher de céder du capital. En plus, le runway est impacté directement. En gros, si la trésorerie des TPE et PME reste confortable malgré les hausses des coûts, les intentions d’investissement fléchissent. Donc les runways les plus courts peuvent moins qu’avant espérer pérenniser leur activité. De plus, ce nouveau paradigme montre qu’il faut moins miser sur la croissance, mais bien sûr l’efficacité, avec des stratégies plus agiles à 1-2-3 ans.

Complémentarité des financements classiques et alternatifs

Les sources de financement dilutives

Parmi les financements traditionnels et dilutifs, nous comptons :

- Le Venture capital et le private equity : même si la levée de fonds est de plus en plus élitiste, elle est une méthode qui a prouvé son efficacité de par la confiance que les fonds et investisseurs accordent aux entreprises financées.

- Business angels : « la meilleure méthode pour démarrer et profiter d’un réseau de qualité ».Les incubateurs et les accélérateurs : les tickets d’investissement sont assez faibles, mais c’est une option intéressante pour élargir son réseau et profiter d’un coaching expérimenté.

- Le crowdfunding (equity) : on dilue à des ordres de grandeur de financement difficilement estimable, mais dans le cas des offres B2C, cela permet de tester avant l’heure son Product/Market fit.

- Venture loan : le Venture loan finance votre capital avec des taux d’intérêt fixes. Kevin Bourgeois de rappeler « qu’on peut donner 49 % d’une boîte — elle nous appartient encore ». De plus ces méthodes, même si dilutives, sont des leviers de croissance.

Les sources de financement non dilutives « classiques »

- Le prêt bancaire et le prêt d’honneur : certaines banques sont plus start-up friendly que d’autres. Supermood a par exemple contracté un prêt bancaire auprès de la BNP centre innovation Île-de-France : ils n’ont pas eu à justifier d’un trop gros bilan. Côté prêt d’honneur, c’est également judicieux au lancement d’une structure via des acteurs comme Raise.

- Les subventions et les concours : c’est un bon moyen pour les jeunes entreprises. Cela peut rapporter facilement des montants à hauteur de 10 à 30K€. Et c’est assez simple d’en profiter.

- Affacturage : ça a été un moyen vraiment pratique pour Supermood d’allonger leur runway de 4 à 6 mois. Le SaaS de feedback internalisé en a profité quand il avoisinait son premier million d’euros d’ARR

- Leasing : un moyen de ne pas bloquer trop de trésorerie au lancement de votre entreprise. C’est une option flexible pour se faire et se défaire d’un certain type d’actifs.

Les financements alternatifs plus modernes

L’instabilité croissante admet qu’il faut ne pas « mettre tous ses œufs dans le même panier ». Alors, deux nouvelles solutions s’offrent aux entrepreneurs…

Le RBF de Silvr : levier de croissance pour les start-ups, PME, DNVB, marketplaces, SaaS...

Utilisez le RBF avec Silvr comme levier pour d’autres financements

Qui est éligible à l’offre Silvr ?
Silvr transforme les revenus futurs en trésorerie immédiate pour tous les repeat-based business comme les e-commerces ou les DNVB. Si vous êtes un éditeur SaaS, votre modèle de recurring revenue est aussi éligible à l’offre de Silvr. Vérifiez ici si vous êtes éligible !

Le fonctionnement du Revenue-Based Financing
Le leader européen du Revenue-Based Financing offre un financement récurrent pour les entrepreneurs du numérique. Silvr c’est synonyme de gain de temps, et de croissance accélérée pour les digital entrepreneurs. Cette solution plug-and-play se connecte à vos comptes et récolte toutes les informations nécessaires (bancaires, paiements, facturation et Ads) via plus de 100 data points. L’entreprise reçoit une offre en 24 heures pour un financement allant de 10K€ à 10M€.

Le RBF comme levier de croissance
Silvr s’ancre comme une solution efficiente de financement non dilutive. Ce n’est pas un remplacement des solutions susmentionnées, mais bien un complément qu’on peut utiliser comme levier pour les activer. Par exemple grâce à Silvr, les entreprises qui ont levé récemment rallongent leur runway. Alors, elles n’auront pas à lever prochainement et se prémunissent de l’élévation des multiples. Sécurisez vos autres sources de financement en protégeant votre cash flow. L’agilité offerte par le RBF épouse la croissance du client qui peut donc se refinancer. Alors, l’entreprise peut : Mieux planifier ses dépenses,Dépenser plus dans ses campagnes Ads sans alourdir sa trésorerie,Recruter grâce à cet allègement de cash flow.

Le Device-as-a-Service dans l’économie de l’usage : « louer plutôt qu’acheter »

C’est une solution Plug-and-play (également) tout inclus. Fleet est tournée vers l’économie de l’usage. On n’investit plus dans un coût fixe à long terme, mais bien dans une utilisation courante amortie dans son utilisation : « louer plutôt qu’acheter » pour alléger la trésorerie et gagner en agilité.

La solution Fleet, par exemple, évolue dans l’écosystème de la subscription economy, ce qui permet de se décharger totalement de tout imprévu tout en profitant d’une prestation garantie en tout temps. C’est d’ailleurs pour ces raisons que Supermood a opté pour Fleet.

Plusieurs points rendent le DaaS de Fleet avantageux :
- Sa simplicité de déploiement,
- La gestion de sa flotte de matériel,
- La flexibilité et un gain de temps grâce à un service premium,
- Et même dans le cas de Fleet, celui du renouvellement responsable.

Pour Supermood par exemple, utiliser le Device-as-a-Service de Fleet est l’occasion de se focaliser sur la croissance de son activité plutôt que sur une gestion chronophage de sa flotte de matériel. De plus, cette forme de leasing n’implique aucun coût caché.Alors, toujours pas convaincu par le RBF ou le DaaS ? Regardez le replay de ce webinar pour le devenir !

Logo Les Echos
Logo L'usine Digitale
Logo mind
Logo Frenchweb
Logo CF News