Success story : Silvr finance les ads et les stocks de Poiscaille

Poiscaille, la version marine des paniers de légumes, fait face à un grand besoin de trésorerie. Le transport, les emballages spécifiques, et la rémunération des pêcheurs à 7 jours représentent un budget conséquent à plus de 50 % du CA. Pour développer sa croissance, Silvr finance les stocks et l'acquisition de la start-up.

Contexte

Poiscaille, c’est la version marine des paniers de légumes. En direct des pêcheurs, de Fécamp à Bastia et sans passer par des intermédiaires : ils proposent le meilleur des poissons, coquillages et crustacés frais, et toujours de manière durable et éthique.

Ces casiers de la mer permettent de réaliser un repas pour 2 à 3 personnes. Vous recevez 1 kg de poisson, 2 kg de coquillages et 1,5 kg de crustacés ou mélanges parmi la pêche du jour. Le prix reste fixe quel que soit le contenu. Un coup c’est du homard, ou bien de la dorade et des Saint-Jacques et un autre coup, des beaux morceaux de maquereaux ou mulets ultra frais. De quoi avoir l’eau à la bouche !

7M€
CA
18K
Abonnés
700K€
Financés par Silvr

L’origine de Poiscaille

Charles est le fondateur de la start-up. Ingénieur dans la gestion des ressources marines, il a travaillé pendant 7 ans au Ministère de l’Agriculture sur la partie pêche. Il a eu l’occasion de s’occuper des subventions accordées aux gros pêcheurs qui ne respectaient pas toutes les méthodes de pêche durable et protection environnementale. Il a alors décidé de créer son monde où les métiers de la pêche et sa consommation sont respectés. On l’a pris pour un rêveur, mais il s’est donné les moyens de son ambition et s’est immergé pendant plusieurs mois sur des chalutiers afin de comprendre leur business et de proposer une solution à son image.

Sa mission, mieux rémunérer les pêcheurs afin de les accompagner sur une pêche plus durable qui respecte l’environnement. Concrètement, les pêcheurs Poiscaille sont rémunérés à un prix supérieur de 20 à 30 %. Pour un Casier de la mer à 20 €, Poiscaille reverse 10 € aux pêcheurs, contre 3 à 4 € dans les filières traditionnelles.

Mais comment ça marche concrètement ?

Vous choisissez votre fréquence de distribution entre un casier par semaine, par quinzaine ou bien par mois. Vous choisissez la quantité parmi 1, 2, 3 casiers ou bien plus. Puis son lieu de récupération à domicile ou bien à proximité auprès de commerces partenaires qui partagent les valeurs de Poiscaille.

Et les pêcheurs justement, ils en pensent quoi ?

Poiscaille, c’est 180 pêcheurs aux pratiques durables sur les côtes françaises. En s’adaptant à la pêche du jour au lieu d’exiger un produit en particulier, la start-up valorise les espèces et protège l’environnement. Mieux rémunérés, ils peuvent pêcher moins et gagner autant.

« Si on n’avait pas les circuits-courts, on serait obligés de travailler plus, de faire plus de volume, de brûler plus de gasoil, on serait plus fatigués. On aurait moins de vie de famille, on aurait pas le temps de faire autre chose. » Breandan, pêcheur Poiscaille

Poiscaille fait face à des problématiques de trésorerie pour respecter ses valeurs

Pour garantir un circuit court tout en rémunérant correctement les pêcheurs, Poiscaille fait face à un grand besoin de trésorerie. Le transport, les emballages spécifiques, et la rémunération des pêcheurs à 7 jours représentent un budget conséquent à plus de 50 % du CA.
De plus, pour éviter la perte, Poiscaille s’est lancé dans la production de conserverie. Cela leur permet de pouvoir valoriser tous les produits de la pêche et donc les pêcheurs sans aucune perte.

Poiscaille a également récupéré un entrepôt qui leur donne la possibilité d’augmenter leur capacité de stockage. Le financement de tous ces développements n'était pas possible à travers la trésorerie créée par l'activité.

L’entreprise fait alors une demande de crédit de campagne (crédit de subvention de stock) de 100 000 €. Après une bataille de plus de 6 mois, la banque lui a enfin accordé mais cela ne couvre pas l’intégralité des besoins de la start-up.

« Nous avions négocié des échéanciers avec notre fabricant. Grâce à Silvr nous avons pu payer d’un coup nos factures et ainsi relancer la fabrication avec lui. »
Charles Guirriec, CEO

De plus, Poiscaille souhaite développer son offre de produits transformés en conserverie. Ils doivent alors augmenter leur capacité de production et donc d’achat de matières premières.

« On a tout intérêt à acheter en gros pour gagner sur le prix unitaire auprès de nos fournisseurs. Sans Silvr, notre trésorerie ne nous permet pas de faire ça. » Charles Guirriec, CEO

Après avoir signé un premier financement de stocks de 550K€ avec Silvr, l’entreprise réalise qu’elle fait face à une autre problématique, l’acquisition de nouveaux clients.

Au début de l’aventure, Poiscaille pêchait des abonnés via le bouche à oreille. Mais aujourd’hui l’acquisition naturelle est saturée et de nombreux acteurs arrivent sur le pont. Les équipes sont alors obligées d’investir de manière conséquente sur leurs campagnes digitales et font une demande de financement Silvr de 150K€.

« En finançant nos campagnes d’acquisition, Silvr nous a permis de soutenir notre croissance et d’optimiser nos coûts de production et logistique. » Charles Guirriec, CEO

Poiscaille, demain c’est…

1000 bateaux et donc ¼ de la flotte française, ce qui permettra à l’entreprise d’avoir un impact direct sur la surpêche et sur la protection des espèces maritimes. En 2023, Poiscaille a l’ambition d’étendre son maillage en région et d’aller chercher des abonnés dans des plus petites villes. Poiscaille se donne aussi l’ambition d’être rentable !

Silvr, un partenaire sur le long terme ?

L’entreprise souhaite réaliser une levée de fonds d’ici quelques mois pour donner une petite impulsion supplémentaire mais n’a pas de volonté de trop diluer son capital. Silvr est alors la solution parfaite sur le long terme pour alléger les dépenses et mieux gérer la trésorerie de la start-up, notamment pendant les pics saisonniers.

« Silvr a tout de suite compris nos problématiques et ajusté son offre en fonction de nos contraintes. Un partenaire que nous souhaitons embarquer tout au long de notre croissance! » Charles Guirriec, CEO
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